DOLE - Dans quelques jours, le mardi 15 avril 1456 s’ouvriront les élections municipales afin d’élire le nouveau maire de Dole comme chaque mois. Deux candidats ce sont présenté à ces élections, Valaraukar le maire sortant qui termine son 3ème mandat consécutif et Moorcock, ancien maire désireux d’apporter sa contribution à la ville.
Deux candidats qui ont une vision diamétralement opposée de la politique pour Dole. J’ai eu l’occasion de les rencontrer pour une entrevue.
Jake de Valombre : Dans la capitale, la politique serait-elle devenue un sujet tabou, vu le peu de participation des citoyens au débat électoral ? A votre avis, pourquoi ?
Valaraukar : Je ne pense pas que ce problème soit cantonné à la capitale, il est plus général au niveau de la Franche-Comté, nous avons pu le voir lors des dernières élections comtales. Il est vrai aussi que Dole compte deux fois moins d'habitants que ses consoeurs, ce qui explique la participation moindre des citoyens au niveau de quasi tous les débats.
Moorcock : Tabou n’est pas le mot ! Vous savez que je suis toujours attaché aux mots ? *sourit*. Disons que pour la plupart des doloises et des dolois, la politique est un domaine réservé et pour lequel ils ne pensent pas avoir de compétences. Pour les autres, ceux qui savent que tout un chacun peut donner son avis sur la vie de la cité, ils se sont lassés des déchirures, dissensions et autres coups bas qui ont fleuris récemment sur Dole et c’est regrettable.
J.V. : Selon vous, quels sont les problèmes rencontrés par les habitants et pour lesquels vous souhaitez remédier lors du prochain mandat si vous êtes élu ?
Valaraukar : Je pense que le problème des pénuries chroniques que notre marché a connu en d'autres temps est révolu. Je compte m'atteler plus encore à la question des impôts afin d'en limiter l'impact sur nos concitoyens le plus possible. Il y a aussi encore un travail à continuer pour guider les jeunes paysans dans leurs premiers pas pour gérer leur champ tout nouveau.
Moorcock : Les problèmes ? Ils sont essentiellement de deux sortes, et malheureusement, quel que soit le maire élu, on ne pourra pas les régler en totalité.
Le premier type de problème est spécifique aux capitales. Le fait que nous ne puissions disposer que d’un champ, nous limite forcement quant à notre activité, nos revenus, notre diversification, notre envie d’aller de l’avant, et cela, nul ne pourra rien y faire par contre, il faut compenser cette absence par une politique résolument sociale pour aider les plus démunis et résolument dynamique pour ouvrir notre marché et notre halle aux initiatives qu’elles soient doloises ou non.
Et c’est là que le deuxième type de problème se pose ! Je condamne ici fermement la position de la municipalité en place, axée principalement sur la gestion rigoureuse, dont je ne conteste pas la nécessité, mais trop de rigueur sans animation donne une ambiance déplorable et les dolois n’ont plus envie de vivre leur ville, ils déménagent donc, et pire encore, en le faisant dégrade encore la situation. Une sorte de spirale infernale dans laquelle les nouveaux se trouvent plongés dés leur arrivée.
Comment faire pour régler ce problème ? Animer, animer, animer, être présent en Taverne, encourager les nouveaux, attirer les non dolois sur la halle, redonner envie aux anciens de s’investir dans leur ville. Oublier un peu la gestion pour sauver notre ville.
Je suis convaincu que les doloises et les dolois préfèrent être heureux plutôt que riches !
J.V. : Pourquoi pensez-vous que le dolois doivent voter pour vous et non pour un autre candidat ?
Valaraukar : Je pense avoir mis en application ce que j'avais promis en ne me contenant pas de paroles creuses. Les réformes, nos concitoyens les ont vu et les voient encore, ils peuvent les apprécier ou non, le fait est que ceux qui m'ont élu pour mon programme ont pu le voir appliquer. J'ai foi en cette gestion, et le fait que les plupart des courriers des concitoyens soient des demandes pour passer de niveau ou pour rechercher des vêtements me conforte dans l'idée que tout ce qui concerne les soucis de la vie quotidienne ont été aplani.Je considère toujours que l'on vote pour un candidat, et non contre un autre.
Moorcock : Parce que je suis le seul candidat qui pourra prendre en compte tout ce que j’ai dit précédemment *sourit*.
Deux candidats, une place sur le fauteuil du maire … Nous serons la réponse le 20 avril 1456. Je terminerai mon article par cette phrase que j’affectionne : Faire parler un homme politique sur ses projets et son programme, c'est comme demander à la serveuse d’une auberge si le menu est bon. A vous de choisir le plat que vous préférez.
J.V.
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